Bernard,
Même si tu fais partie du service ennemi je te le dis sans fard
J'ai beaucoup de mal à accepter du Mercator ton imminent départ
Parce que vont me manquer ton sourire et ton bienveillant regard
Ainsi que nos échanges dès potron-minet d'une richesse rare
Tu n'es pas pour moi un chef mais plutôt une espèce de Saint-Bernard
Toujours prêt à tendre la main à celui qu'une situation désempare
Certes quelques collègues voient plus en toi le côté Père Fouettard
Parce qu'il t'arrive en cas de désaccord de te mettre fort en pétard
Et d'imposer ta décision à de tous les chefs quels qu'ils soient l'instar
Même si tu cèdes trop facilement aux caprices de tes favorites stars
Comme nous ne nous sommes jamais affrontés dans une bagarre
Et que tu ne m'as jamais envoyée lors de mes sollicitations à la gare
Je n'ai de toi que les bons côtés dont le manque me donne déjà le cafard
A qui vais-je dorénavant offrir une petite douceur pour sucrer son nectar
Et qui va cuire des gaufres dont la simple fragrance nous rendait hilares
Puisque tu dois nous quitter vu que tu es devenu presqu'un vieillard
Je te souhaite le meilleur avec ton épouse et vos petits et grands lascars
Reviens nous dire bonjour si le manque de nous trop fort de toi s'empare
Et pars serein car tu as mis dans de bonnes mains de ton navire la barre
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